Le Secrétaire Exécutif du RHDP, Dr Cissé Ibrahima Bacongo , lors de son allocution à la cérémonie d’adhésion de l’honorable Koné Tehfour, le mercredi 19 mars 2025 au siège dudit parti, a saisi l’opportunité d’opposé un refus catégorique aux exigences formulées par le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo concernant la liste électorale provisoire pour la présidentielle d’octobre 2025. Une prise de position ferme, formulée lors de la cérémonie d’adhésion de Koné Tehfour au parti au pouvoir, illustre les tensions croissantes autour du processus électoral.

Devant une assemblée de militants RHDP, Dr. Cissé Bacongo Ibrahima a balayé les accusations du PPACI, qui dénonce des « irrégularités » et réclame l’inscription de 3,5 millions d’électeurs supposément exclus. « On ne va pas se soumettre à leur diktat. Ils ont des problèmes et ils vont les régler », a-t-il lancé, refusant toute concession face à ce qu’il qualifie de « tentative de pression sur les institutions électorales ». Le PPACI, selon lui, chercherait à faire du dilatoire, et par la suite vouloir imposer le nom de Laurent Gbagbo sur la liste, malgré son inéligibilité présumée. Cette sortie fait suite aux déclarations de Sébastien Dano Djédjé ,
président exécutif du PPA-CI, qui exige un audit complet de la liste, jugée « partiale et tronquée ».

Le secrétaire exécutif du RHDP a appelé ses partisans à la sérénité : « La liste électorale a été publiée. Ils vont tenter des obstructions. Nous, restons concentrés. » Un discours rassurant, teinté d’une assurance sans faille en la victoire du Président Alassane Ouattara : « Nous savons qu’au soir du 25 octobre 2025, le prochain président sera Alassane Ouattara », a-t-il proclamé sous les ovations des militants venus nombreux pour l’occasion.

La phase de contentieux électoral, ouverte le lundi 17 mars prendra fin le 21 avril 2025. Cette phase cristallise déjà des tensions. Le RHDP accuse l’opposition de vouloir « saboter le calendrier de la présidentielle» en multipliant les recours, tandis que le PPACI dénonce une « exclusion politique déguisée ».

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