Paiement électronique : VISA débarque à Abidjan

Le fournisseur américain de solutions électroniques de paiement Visa Inc. va ouvrir un bureau à Abidjan, son premier en Afrique de l’Ouest francophone et entend développer son empreinte dans la région depuis la capitale économique ivoirienne. Son ambition : capter, comme sur le reste du continent, la croissance soutenue des paiements numériques mobiles.

Le fournisseur américain de solutions électroniques de paiement Visa va ouvrir un bureau à Abidjan, son premier en Afrique de l’Ouest, selon une décision arrêtée par le groupe américain en février et entérinée après deux audiences, les 24 et 25 février derniers, avec Thierry Tanoh, Secrétaire général délégué de la présidence de la République, chargé des Affaires économiques et financières, et Koné Adama, ministre auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie et des Finances.

Le nouveau bureau sera situé dans le centre d’affaires Regus, au coeur de la commune du Plateau à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Il sera dirigé par Ismahill Diaby, ancien responsable du développement commercial de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (Bicici – groupe BNP Paribas), qui occupe des fonctions de développement commercial pour le compte de Visa en Afrique de l’Ouest depuis août 2013. Le reste de l’équipe est en cours de recrutement.

SEPTIÈME BUREAU AFRICAIN

C’est le septième bureau africain de Visa, après l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Maroc, le Rwanda, le Kenya et le Nigeria.

« L’Afrique francophone a un grand potentiel de croissance. Nos clients y sont impliqués dans la croissance des paiements numériques et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de nous rapprocher physiquement de cette clientèle », a indiqué par courriel à Jeune Afrique Tarek Elhousseiney, le directeur général de la zone Afrique du Nord et Afrique francophone chez Visa.

Les revenus opérationnels de Visa Inc. se sont établis à 13,8 milliards de dollars au terme de l’exercice clos le 30 septembre 2015, en hausse par rapport aux 12,7 milliards de dollars enregistrés un an plus tôt.

Source: Jeune Afrique